LE DÉFOULOIR

 

L’ignorance est la chose du monde la mieux partagée et la pire des ignorances est celle des « demi-lettrés », ceux qui croient savoir et en réalité ne savent pas. En cette matière, certaines féministes radicales s’imaginent maîtriser la langue mieux que d’autres et imaginent surtout que celle-ci est un champ de bataille idéologique et que la grammaire – vestige d’un ordre forcément patriarcal – doit s’incliner devant le progrès de l’égalité entre les hommes et les femmes : « une langue ne doit-elle pas évoluer avec son temps ? » entend-on souvent naïvement (comme si toute évolution était forcément souhaitable). Après tout, on dit bien « bouchère » et « boulangère », alors pourquoi pas « auteure » ?

Las, on ignore ce faisant qu’il n’y a pas en français d’équivalence entre le genre grammatical et le genre biologique : ne dit-on pas « une sentinelle », « une recrue », « une ordonnance », « une vedette », « une altesse », « sa majesté », « la virilité », « la masculinité » et – je dirai même plus – « une bite », « une verge » ou « une queue » ? Toutes ces réalités masculines ne sont-elles pas pourtant exprimées au genre dit féminin ? Et, à l’inverse, on dit  « un con », « un utérus », « un vagin » ou « un sein ».

C’est qu’il est absurde, d’un point de vue linguistique, de parler d’un genre masculin et féminin. Il s’agit en effet d’une appellation commode, héritée de l’ancienne grammaire de Port Royal, mais plus aucun universitaire sérieux et digne de ce nom n’emploie cette dénomination aujourd’hui complètement dépassée :

L’Académie a appris par la presse l’existence d’une commission de terminologie, créée à l’initiative du Gouvernement (décret du 29 février 1984), « chargée d’étudier la féminisation des titres et des fonctions et, d’une manière générale, le vocabulaire concernant les activités des femmes. »

Le décret précise que « la féminisation des noms de professions et des titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française. »

On peut craindre que, ainsi définie, la tâche assignée à cette commission ne procède d’un contresens sur la notion de genre grammatical, et qu’elle ne débouche sur des propositions contraires à l’esprit de la langue.

Il convient en effet de rappeler qu’en français comme dans les autres langues indo-européennes, aucun rapport d’équivalence n’existe entre le genre grammatical et le genre naturel.

Le français connaît deux genres, traditionnellement dénommés « masculin »  et « féminin ». Ces vocables hérités de l’ancienne grammaire sont impropres. Le seul moyen satisfaisant de définir les genres du français eu égard à leur fonctionnement réel consiste à les distinguer en genres respectivement marqué et non marqué.

Le genre dit couramment « masculin » est le genre non marqué, qu’on peut appeler aussi extensif en ce sens qu’il a capacité à représenter à lui seul les éléments relevant de l’un et l’autre genre. Quand on dit « tous les hommes sont mortels », « cette ville compte 20.000 habitants », « tous les candidats ont été reçus à l’examen » [...], le genre non marqué désigne indifféremment des hommes et des femmes. Son emploi signifie que, dans le cas considéré, l’opposition des sexes n’est pas pertinente et qu’on peut donc les confondre.

En revanche, le genre dit couramment « féminin » est le genre marqué, ou intensif. Or, la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. A la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les sexes une ségrégation.

Il en résulte que pour réformer le vocabulaire des métiers et mettre les hommes et les femmes sur un pied de complète égalité, on devrait recommander que, dans tous les cas non consacrés par l’usage, les termes du genre dit « féminin » - en français, genre discriminatoire au premier chef - soient évités ; et que, chaque fois que le choix reste ouvert, on préfère pour les dénominations professionnelles le genre non marqué.

Seul maître en la matière, l’usage ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Quand on a maladroitement forgé des noms de métier au féminin, parce qu’on s’imaginait qu’ils manquaient, leur faible rendement (dû au fait que le cas non marqué contenait déjà dans ses emplois ceux du cas marqué) les a très vite empreints d’une nuance dépréciatrice : cheffesse, doctoresse, poétesse, etc. On peut s’attendre à ce que d’autres créations non moins artificielles subissent le même sort, et que le résultat aille directement à l’encontre du but visé.

Il convient enfin de rappeler qu’en français, la marque du féminin ne sert qu’accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. La distribution des substantifs en deux genres institue, dans la totalité du lexique, un principe de classification, permettant éventuellement de distinguer des homonymes, de souligner des orthographes différentes, de classer des suffixes, d’indiquer des grandeurs relatives, des rapports de dérivation, et favorisant, par le jeu de l’accord des adjectifs, la variété des constructions nominales... Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu’un rôle mineur. Des changements, faits de propos délibéré dans un secteur, peuvent avoir sur les autres des répercussions insoupçonnées. Ils risquent de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier.

 Déclaration faite par l’Académie française en séance du 14 juin 1984.

 

Autrement dit, le genre masculin est en réalité un genre non marqué ou neutre, qu’on le veuille ou non, et prétendre que la langue est le vecteur d’un complot mysogine n’y changera rien et n’est qu’un fantasme issu d’une crasse inculture.

 

De plus, au-delà des noms de métier, en ce qui concerne les titres, lorsqu’on dit « le ministre », on se réfère à une fonction et non à la personne qui occupe cette fonction : il est donc absurde de dire « la ministre » ; si l’on veut absolument se référer au sexe de la personne, on dira alors « monsieur le ministre » ou « madame le ministre », « madame le Proviseur » (encore que « madame l’ambassadeur » désigne l’épouse de l’ambassadeur et non une femme occupant le poste d’ambassadeur, ce qui rend la dénomination de cette dernière délicate)…

 

Au demeurant, pourquoi vouloir absolument se référer au sexe de la personne en question ? Les véritables féministes, celles du début du XXe siècle, celles qui luttaient véritablement contre l’oppression masculine, et non les féministes de salon, qui prétendent se mêler de grammaire sans n’y rien connaître, loin de vouloir marquer une quelconque féminité dans leurs titres universitaires emportés de haute lutte, exigeaient au contraire d’être appelées « professeur » ou « docteur », comme leurs collègues masculins, estimant qu’il n’y avait pas lieu de faire de différence entre elles et eux… La vraie mysoginie ne consiste-t-elle pas précisément à établir une différence entre hommes et femmes ? N’est-ce pas la compétence avec laquelle on remplit son office plus que le sexe qui importe ?

 

Mais il y a encore pire que l’ignorance : c’est l’aveuglement idéologique. Lorsque Jospin a voulu instaurer cette féminisation des titres et des fonctions, il a demandé à la commission compétente, à savoir la Commission générale de terminologie et de néologie, de formuler des propositions : celle-ci, placée sous le haut patronage de l’Académie française et composée d’éminents spécialistes, a fort logiquement rendu un avis défavorable à cette féminisation pour les raisons que je viens d’exposer (cf. le rapport ci-dessous). Peut-être poussé par sa femme, une féministe d’un courant qui considère que – face au droit à l’indifférence (il n’y a pas de différence significative entre un homme et une femme, tous deux étant composés d’une tête et de deux bras et deux jambes) – il faut opposer le droit à la différence (une femme est profondément différente d’un homme et l’on doit donc lui reconnaître le droit d’être différente et respecter cette différence), Jospin, enfermé dans ses certitudes, s’est entêté et est allé chercher une obscure commission de l’A.T.I.L.F. (ordinairement chargée de l’analyse et du traitement informatique de la langue française, ce qu’elle fait d’ailleurs très bien), qui n’était plus placée sous le contrôle de l’Académie française qu’il cherchait à contourner, pour lui demander de mener enfin à bien sa réforme, ce pour quoi elle n’était absolument pas qualifiée.

 

Est-ce à dire que l’Académie est opposée à toute évolution ? À la suite d’une lamentable polémique, celle-ci a eu l’occasion  de préciser qu’elle nullement opposée à une évolution de la langue, pourvu que celle-ci ne soit pas imposée autoritairement et arbitrairement mais qu’elle viennent de l’usage et s’impose naturellement d’elle-même :

Rejet de « professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure »

L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l’usage, sans qu’ils aient été prescrits par décret : l’Académie les a enregistrés pourvu qu’ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé.

Mais, conformément à sa mission, défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes.

Le français ne dispose pas d’un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S’agissant des métiers, très peu de noms s’avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d’autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n’est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou « non marquée ».

● Le masculin, valeur générique

En 1984, après que le gouvernement eut pris une première initiative en faveur de « la féminisation des titres et fonctions et, d’une manière générale, du vocabulaire concernant les activités des femmes », l’Académie française fit publier une déclaration rappelant le rôle des genres grammaticaux en français. Les règles qui régissent dans notre langue la distribution des genres remontent au bas latin et constituent des contraintes internes avec lesquelles il faut composer. L’une des contraintes propres à la langue française est qu’elle n’a que deux genres : pour désigner les qualités communes aux deux sexes, il a donc fallu qu’à l’un des deux genres soit conférée une valeur générique afin qu’il puisse neutraliser la différence entre les sexes.

L’héritage latin a opté pour le masculin. Les professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss, à qui la Compagnie avait confié la rédaction de ce texte, adopté à l’unanimité dans la séance du 14 juin 1984, concluaient ainsi: « En français, la marque du féminin ne sert qu’accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. La distribution des substantifs en deux genres institue, dans la totalité du lexique, un principe de classification permettant éventuellement de distinguer des homonymes, de souligner des orthographes différentes, de classer des suffixes, d’indiquer des grandeurs relatives, des rapports de dérivation, et favorisant, par le jeu de l’accord des adjectifs, la variété des constructions nominales… Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu’un rôle mineur. Des changements, faits de propos délibéré dans un secteur, peuvent avoir sur les autres des répercussions insoupçonnées. Ils risquent de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier » (déclaration faite en séance, le 14 juin 1984).

● Refus de la féminisation systématique

Le 21 mars 2002, l’Académie française publie une nouvelle déclaration pour rappeler sa position, et, en particulier, pour souligner le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise de féminisation systématique. Elle insiste sur les nombreuses incohérences linguistiques qui en découlent (ainsi une recteure nommée directrice d’un service du ministère de l’Éducation nationale, ou la concurrence des formes recteure et rectrice - préférée par certaines titulaires de cette fonction). La Compagnie fait valoir que brusquer et forcer l’usage revient à porter atteinte au génie même de la langue française et à ouvrir une période d’incertitude linguistique.

« Un catalogue de métiers, titres et fonctions systématiquement et arbitrairement “féminisés” a été publié par la Documentation française, avec une préface du premier ministre. La presse, la télévision ont suivi avec empressement ce qui pouvait passer pour une directive régalienne et légale » (déclaration adoptée à l’unanimité dans la séance du 25 mars 2002). Or aucun texte ne donne au gouvernement « le pouvoir de modifier de sa seule autorité le vocabulaire et la grammaire du français ».

Nul ne peut régenter la langue, ni prescrire des règles qui violeraient la grammaire ou la syntaxe : elle n’est pas en effet un outil qui se modèle au gré des désirs et des projets politiques. Les compétences du pouvoir politique sont limitées par le statut juridique de la langue, expression de la souveraineté nationale et de la liberté individuelle, et par l’autorité de l’usage qui restreint la portée de toute terminologie officielle et obligatoire. Et de l’usage, seule l’Académie française a été instituée « la gardienne ».

● Distinguer noms de métiers et fonctions officielles

Il convient par ailleurs de distinguer des noms de métiers les termes désignant des fonctions officielles et les titres correspondants. Dans ce cas, les particularités de la personne ne doivent pas empiéter sur le caractère abstrait de la fonction dont elle est investie, mais au contraire s’effacer derrière lui : c’est ce que mettait en lumière un rapport remis, à sa demande, au premier ministre en octobre 1998 par la Commission générale de terminologie et de néologie, qui déconseillait formellement la féminisation des noms de titres, grades et fonctions officielles, par distinction avec les noms de métiers, dont le féminin s’impose naturellement dans l’usage.

Ce texte marquait une grande convergence de vues avec l’Académie française et complétait utilement les déclarations sur cette question que la Compagnie avait elle-même rendues publiques. En 2002, l’Académie française constate que, « de ce rapport, le gouvernement n’a pas plus tenu compte » que de l’« analyse scientifique irréfutable » des professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss.

La Commission générale rappelle que, si l’usage féminise aisément les métiers, « il résiste cependant à étendre cette féminisation aux fonctions qui sont des mandats publics ou des rôles sociaux distincts de leurs titulaires et accessibles aux hommes et aux femmes à égalité, sans considération de leur spécificité. […] Pour nommer le sujet de droit, indifférent par nature au sexe de l’individu qu’il désigne, il faut se résoudre à utiliser le masculin, le français ne disposant pas de neutre ». Elle ajoute que « cette indifférence juridique et politique doit être préservée dans la règlementation, dans les statuts et pour la désignation des fonctions ». Elle affirme « son opposition à la féminisation des noms de fonction dans les textes juridiques en général, pour lesquels seule la dénomination statutaire de la personne doit être utilisée ».

Elle « estime que les textes règlementaires doivent respecter strictement la règle de neutralité des fonctions. L’usage générique du masculin est une règle simple à laquelle il ne doit pas être dérogé » dans les décrets, les instructions, les arrêtés et les avis de concours. Les fonctions n’appartiennent pas en effet à l’intéressé : elles définissent une charge dont il s’acquitte, un rôle qu’il assume, une mission qu’il accomplit. Ainsi ce n’est pas en effet Madame X qui signe une circulaire, mais le ministre, qui se trouve être pour un temps une personne de sexe féminin ; mais la circulaire restera en vigueur alors que Madame X ne sera plus titulaire de ce portefeuille ministériel. La dénomination de la fonction s’entend donc comme un neutre et, logiquement, ne se conforme pas au sexe de l’individu qui l’incarne à un moment donné.

Il en va de même pour les grades de la fonction publique, distincts de leur détenteur et définis dans un statut, et ceux qui sont des désignations honorifiques exprimant une distinction de rang ou une dignité. Comme le soutient la Commission générale, « pour que la continuité des fonctions à laquelle renvoient ces appellations soit assurée par-delà la singularité des personnes, il ne faut pas que la terminologie signale l’individu qui occupe ces fonctions. La neutralité doit souligner l’identité du rôle et du titre indépendamment du sexe de son titulaire. »

● « L’épreuve du temps »

Cependant, la Commission générale de terminologie et de néologie considère - et l’Académie française a fait siennes ces conclusions - que cette indifférence juridique et politique au sexe des individus « peut s’incliner, toutefois, devant le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre ». Elle estime que, « s’agissant des appellations utilisées dans la vie courante (entretiens, correspondances, relations personnelles) concernant les fonctions et les grades, rien ne s’oppose, à la demande expresse des individus, à ce qu’elles soient mises en accord avec le sexe de ceux qui les portent et soient féminisées ou maintenues au masculin générique selon le cas ».

La Commission générale conclut justement que « cette souplesse de l’appellation est sans incidence sur le statut du sujet juridique et devrait permettre de concilier l’aspiration à la reconnaissance de la différence avec l’impersonnalité exigée par l’égalité juridique ».

En 2002, l’Académie française, opposée à toute détermination autoritaire de l’usage, rappelait qu’elle avait tenu à « soumettre à l’épreuve du temps » les « recommandations » du Conseil supérieur de la langue française publiées en 1990 au Journal officiel au lieu de les imposer par décret, bien qu’elle les ait approuvées et enregistrées dans la 9e édition de son Dictionnaire : elle a en quelque sorte libéré l’usage, en laissant rivaliser des formes différentes sans chercher à en proscrire autoritairement aucune, jusqu’à ce que la meilleure l’emporte. C’est à cette attitude, conforme à la manière dont elle a exercé continûment son magistère depuis près de quatre siècles, qu’elle entend demeurer fidèle.

 La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres - Mise au point de l’Académie française.

 

L’affaire est entendue : pour les féministes radicales, l’Académie est un repère d’affreux sexistes et d’abominables conservateurs, voire de réactionnaires ! Pourtant, l’Académie me semble bien plus en avance que l’Assemblée ou le Sénat, dans la mesure où elle, au moins, a à sa tête une femme, Madame Hélène Carrère d’Encausse (qui se fait appeler « le Secrétaire perpétuel »), tandis qu’au parlement, où on se fait appeler « la vice-présidente », il n’y a encore jamais eu à ma connaissance de femme à la tête d’une des deux chambres. Quelle est l’institution la plus progressiste ?

 

 

 

Télécharger le rapport de la Commission Générale de Terminologie et de Néologie

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